Dans cette interview, nous avons le plaisir de rencontrer Pierre, un référent pédagogique et formateur chevronné, qui partage avec nous sa vision de la pédagogie active et offre des conseils précieux pour les centres de formations ayant envie de dynamiser leur pédagogie.

Bonjour, pouvez-vous vous présenter ?

Pierre : Bonjour. Je suis un référent pédagogique spécialisé dans l'approche de la pédagogie active. J'accompagne les organismes de formation dans leur volonté d'intégrer des méthodes d'apprentissage plus dynamiques et centrées sur l'élève.

Pourriez-vous définir ce qu'est la pédagogie active ?

Pierre : Bien sûr. La pédagogie active est une méthode d'enseignement qui implique directement l'élève dans le processus d'apprentissage. Elle se base sur l'idée que les élèves apprennent mieux en faisant et en expérimentant, plutôt qu'en étant simplement des récepteurs passifs d'informations. Pour certaines matières plus techniques on pourrait utiliser la Loi de PARETO. Ce principe stipule que 20% des causes sont à l'origine de 80% des effets. En enseignement, on pourrait considérer que 20% de ce qui est appris amène à 80% des compétences. Il faut cependant tracker de manière optimale la qualité de ces 20% et être sûr que les formateurs ont bien pris connaissance du programme et connaissent bien la finalité du REAC et du RC.

Quels sont les avantages de cette approche pour les élèves ?

Pierre : La pédagogie active encourage les apprenants à développer une pensée critique et à acquérir des compétences de résolution de problèmes. Elle favorise aussi la motivation et l'engagement en rendant l'apprentissage plus significatif et intéressant. Enfin, elle soutient le développement de compétences sociales comme la collaboration et la communication.

Cela doit nécessiter une certaine adaptation pour les formateurs ?

Pierre : Tout à fait. La transition vers une pédagogie active demande aux formateurs de revoir leur rôle. Au lieu d'être le "sage sur l'estrade", ils deviennent plutôt des facilitateurs d'apprentissage, qui guident et soutiennent les élèves dans leurs découvertes tout au long de leur parcours. C'est un défi, mais aussi une opportunité enrichissante.

Quels types d'activités sont utilisés dans la pédagogie active ?

Pierre : Il y a une grande variété d'activités qui peuvent être utilisées. Des discussions en groupe, des projets de recherche, des jeux de rôle, des expériences, l'utilisation de la technologie pour créer du contenu... L'important est que l'activité ait un sens pour l'élève et qu'elle l'implique activement dans l'apprentissage.

Quels sont les défis rencontrés lors de la mise en œuvre de cette pédagogie ?

Pierre : Le principal défi est sans doute le changement de mentalité nécessaire. Cela demande du temps, de la patience et de la formation. De plus, certaines écoles peuvent manquer de ressources pour mettre en place des activités pédagogiques actives. Enfin, il est important de toujours veiller à l'équilibre entre la liberté accordée aux apprenants et le besoin de structure et de direction dans l'apprentissage.

Quels conseils donneriez-vous aux enseignants souhaitant intégrer la pédagogie active ?

Pierre : Je leur conseillerais de commencer petit à petit, en intégrant une activité active dans une leçon par exemple. Il est aussi important de se former, d'échanger avec d'autres enseignants, de lire sur le sujet. Et surtout, il faut écouter ses apprenants, leur donner de la voix dans le processus, car après tout, ils sont les protagonistes principaux de leur apprentissage.

Conclusion

En conclusion de cette interview, Pierre nous encourage à embrasser la pédagogie active dans le cadre d'une reconversion professionnelle en tant que formateur. Il rappelle l'importance de développer continuellement ses compétences, d'être à l'écoute des apprenants et de créer un environnement d'apprentissage stimulant.