Le technicien du bâtiment communicant et connecté rend compte de son intervention à son référent technique à la fois verbalement et par écrit. De plus, il informe le client sur l'état de son équipement et sur les opérations nécessaires pour le maintenir en bon état de fonctionnement et optimiser ses performances.

Dans l'exercice de ses fonctions, le technicien utilise fréquemment des outils portatifs. Pour mettre en œuvre des systèmes de communication à distance, il se sert de l'outil informatique. Son travail peut impliquer des interventions sur des installations neuves, des adaptations, des rénovations, ou des extensions d'installations déjà en exploitation.

Le technicien du bâtiment communicant et connecté est spécialisé dans les équipements de services, notamment ceux liés à l'énergie, au confort des utilisateurs et à la sûreté du bâtiment. Ses interventions couvrent la phase de construction ainsi que la phase d'exploitation du bâtiment.

Le technicien exerce son métier en toutes saisons, que ce soit en atelier, au bureau ou sur site. Il travaille en coordination avec d'autres corps de métier, parfois dans des locaux occupés par des usagers ou des clients. Ses principaux interlocuteurs sont l'encadrement de chantier, ses collègues, les fournisseurs, le client et l'usager.

En fonction du degré de complexité de l'environnement, le technicien peut travailler en autonomie, seul ou en équipe. Dans des situations plus complexes, il suit les directives d'un référent technique.

Les déplacements sont fréquents, et pour des chantiers éloignés, il peut être amené à travailler en déplacement pendant plusieurs jours consécutifs. Ses horaires sont généralement réguliers, mais des ajustements peuvent être nécessaires en fonction des impératifs de délais ou des contraintes d'exploitation.

Dans certains cas, le technicien peut être affecté en permanence sur un site où il réalise des opérations de maintenance et de modification des installations. Pour cette activité, il peut être exposé au risque électrique et au risque de chute liés à des travaux en hauteur. Cela requiert des habilitations de la part de son employeur. Le technicien veille à respecter les règles de sécurité individuelle et collective du Document Unique d'Évaluation des Risques (DUER) et, le cas échéant, du Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé (PPSPS), sinon du plan de prévention.